Qui ne s'est jamais lamenté d'être la proie de questions récurrentes, doutes persistants ou idées noires?
Qui n'a jamais souhaité passer ceinture marron dans l'art de révoquer ses pensées inutiles et corrosives?
Ceux-là, bienheureux les simples d'esprit, peuvent s'arrêter là, avec nos remerciements, notre jalousie et un coup de pied aux fesses.
Les autres, mes frères et soeurs de prise de tête, qu'est-ce qu'on attend pour leur montrer la porte, à nos dizaines de pensées limitantes, démodées, stériles?
Le thème du letting go, le très convoité lâcher prise, est omniprésent dans les discours sur le bien-être. C'est furieusement tendance, je sais. Imaginez un peu que vous tenez votre Chuis nul par la peau du cou et que vous le balancez, d'un geste mesuré et grave, par la fenêtre. Il disparaît du paysage, et vous continuez sans lui. Ouah, même que ça marche en plus??!! Re-imaginez la même scène, un jeudi où il ferait beau, avec votre to-do-list préférée. Ca marche aussi!!! (si si...)
On s'en fait une montagne, du letting go, on achète des magazines, on va voir des docteurs, des coachs (pfff... n'importenaouak), on écoute de la musique zen, on prend des pilules, oh noooon!!
Alors qu'en fait... à la base, on est des vrais pros du letting go, des experts du détachement, on est programmés pour ça, on pratique tant de fois par jour qu'on en oublie même qu'on passe le plus clair de notre temps à ça!
60 000 pensées traversent l'esprit humain en moyenne par jour. Faut quand même en tenir une bonne couche pour faire une fixette sur Chuis nul ou sur Ca m'énerve parmi 60 000 !
Et l'homme respire environ 23 000 fois par jour... Inspire, expire... On prend ce dont on a besoin, et puis on laisse le souffle filer, on est obligé, hein, si on s'accroche bêtement on est mal barré pour le prochain sniff.
Inutile, tout est là.
Quelles sont les pensées que nous nous efforçons encore d'avoir alors qu'elles ne servent plus à rien? Quelle partie de notre rumination constante est totalement obsolète et ne nous rend plus service?
Cio bye bye, faites de la place, see you soon on the moon.
PS: Notez que j'aurais pu également illustrer mon propos en utilisant une métaphore digestive mais que je ne l'ai point fait.
Vous êtes bon, vous, en letting go?? Des trucs et astuces à partager? En commentaire pliz!
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