Depuis un bon moment déjà, je m'emberlificote l'esprit dans la multitude de choses que je voudrais faire, avoir et être. J'en perds mon latin.
Travailler plus, avoir plus de temps pour réfléchir, être une bonne mère, compter tous mes blessings, être une bonne épouse, avoir l'air de quelque chose, téléphoner plus souvent à la famille, faire plus de sport, être moins pressée, lire, écrire, méditer, cuisiner des choses saines, planifier les vacances, ne rien faire le week end, laisser les moments de joie imprégner autant mon vécu que les moments moins bons etc... etc... etc...
et caetera même, c'est tout ce qu'il me reste de mon latin.
Sans transition,
en feuilletant le cahier du CNED que nous utilisons avec ma fille aînée pour essayer de rester à flots en français, je suis tombée là-dessus:
Prouvez, beau juge, que le fameux sandwich au yak tue.
Outre que la phrase est drôle et que rigoler un peu est toujours bon à prendre, elle m'est apparue comme une parfaite illustration de ce que je vis en ce moment et essaie de décrire plus haut.
Cette phrase est un pangramme (ne pas mourir idiote, check), c'est à dire une phrase dans laquelle on trouve toutes les lettres de l'alphabet, les 26.
La phrase est absurde, forcée, épuisante. Pour ne pas tomber dans la dépression, on se doit d'en rire.
Certes, on a réussi, tout y est, mais à quel prix?
***
Pour un bon moment d'hilarité gratuite, solitaire ou en groupe, ou bien pour épater la galerie lors du prochain dîner en ville, allez donc voir la page Wikipédia du pangramme: http://fr.wikipedia.org/wiki/Pangramme
On se tord, on se vrille.
En guise de mise en bouche, après le sandwich au yak,
le très narratif J'ai vu un punk afghan et deux clowns aux zygomatiques incroyables.
et
le très autoritaire Bâchez la queue du wagon-taxi avec les pyjamas du fakir.
Trop drôle et pétillant de verve et d'(auto)dérision comdab
RépondreSupprimerLes soi-disant humoristes français devraient venir prendre qq idées sur ton blog. Leurs shows s'en porteraient bien
Continue stp
Baisers