jeudi 31 octobre 2013

Scary

Happy Halloween!!

Cette année, en cadeau, le rayon bonbecs de ma pharmacie locale... Je précise que c'est tous les jours le même, ce n'est pas de la décoration pour cette grande fête nationale...




Ca fiche les jetons hein?

mardi 22 octobre 2013

The comparing mind

Aujourd'hui c'est mardi, c'est yogi time... 

Le thème choisi par ma prof était richissime: the comparing mind.
Elle a dit cette phrase fort intéressante: the comparing mind is causing some low stress in our lives. 


J'aime bien l'idée du low stress
Comprenez le stress d'arrière fond, comme une musique, le stress d'ambiance, comme un parfum, le stress de base quoi, comme la nourriture et la boisson, de base. Le vieux copain, jamais loin. Sympa.

L'autre stress, celui de la panne sèche qui menace, du coup de téléphone de France à une heure bizarre (ah ça y est, quelqu'un est mort!!), de la crise de nerfs de la petite dernière ou de la condition humaine quand même assez complexe, on n'a qu'à l'appeler le high stress, c'est parlant je trouve. La voix monte, le rythme cardiaque aussi, l'estomac, la transpiration, les amygdales, les larmes, enfin tout (re)monte, quoi. Heureusement, ce n'est pas pour tous les jours. 

The comparing mind is causing some low stress in our lives. 

Soyons complet: l'esprit de comparaison cause du low stress, ok.
Ca sonne comme ça par exemple:
                       "Il est deux heures du matin, il dort, moi pas, c'est dégueulasse."
ou alors comme ça:
                      "Moyenne, ma Half moon pose (Ardha Chandrasana) aujourd'hui..."

Mais le saligaut peut aussi être source de super high stress, voire nous pourrir complètement la vie, et sur la durée en plus.
Ca sonne comme ça par exemple:                                 
                     "Je rentrais dans ce jean il y a deux ans, plus maintenant, c'est nul, chuis nulle."  
ou bien comme ça: 
             "Tout a l'air simple pour cette nana, c'est dingue ça, ils n'ont aucun problème ou quoi??"
 etc... etc...

Si l'on est très honnête avec soi et intéressé comme ma pomme à apprendre de cet examen sans concession, on confessera peut-être évoluer de temps en temps dans ces océans de maturité...
Ou même dans ceux-ci, encore moins avouables, et qui ont aussi le goût fadasse de la comparaison inutile, vide et culpabilisante: 
                   "Je suis vraiment pas mal ce soir. Mieux qu'elle, tiens. Elle doit être très fatiguée." 
ou bien 
                       "Qu'est ce qu'ils sont beaux nos enfants quand même, on a de la chance..."

Ca grince, hein? eh oui, ça grince. Beurk.


***


Quand et comment notre esprit de comparaison surgit-il? Pouvons-nous nous retourner sur disons les deux dernières heures de notre vie et noter ses apparitions? Inutile de poursuivre l'examen par une séance d'auto-flagellation improductive, non, on avancera bien plus vite en constatant simplement ce qui se passe quand le comparing mind se pointe. Does it feel good? hardly ever. Does it call us to action, to change? rarely, but yes, sometimes. Do we need it to live a better day? a better life? 


lundi 21 octobre 2013

Days

Somewhere in San Francisco

C'est bientôt mon anniversaire.




En anglais: it is soon my birth-day.

One day it will be my death-day (pas pressée).

Inbetween, there are life-days. 





NB:
Si on met instant à la place de day, c'est encore plus intéressant.
After all, we only have instants. 

mardi 15 octobre 2013

This is what happens when you want it all


Depuis un bon moment déjà, je m'emberlificote l'esprit dans la multitude de choses que je voudrais faire, avoir et être. J'en perds mon latin. 

Travailler plus, avoir plus de temps pour réfléchir, être une bonne mère, compter tous mes blessings, être une bonne épouse, avoir l'air de quelque chose, téléphoner plus souvent à la famille, faire plus de sport, être moins pressée, lire, écrire, méditer, cuisiner des choses saines, planifier les vacances, ne rien faire le week end, laisser les moments de joie imprégner autant mon vécu que les moments moins bons etc... etc... etc... 

et caetera même, c'est tout ce qu'il me reste de mon latin. 

Sans transition,
en feuilletant le cahier du CNED que nous utilisons avec ma fille aînée pour essayer de rester à flots en français, je suis tombée là-dessus:

Prouvez, beau juge, que le fameux sandwich au yak tue.


Outre que la phrase est drôle et que rigoler un peu est toujours bon à prendre, elle m'est apparue comme une parfaite illustration de ce que je vis en ce moment et essaie de décrire plus haut. 

Cette phrase est un pangramme (ne pas mourir idiote, check), c'est à dire une phrase dans laquelle on trouve toutes les lettres de l'alphabet, les 26. 

La phrase est absurde, forcée, épuisante. Pour ne pas tomber dans la dépression, on se doit d'en rire.

Certes, on a réussi, tout y est, mais à quel prix? 


***



Pour un bon moment d'hilarité gratuite, solitaire ou en groupe, ou bien pour épater la galerie lors du prochain dîner en ville, allez donc voir la page Wikipédia du pangramme: http://fr.wikipedia.org/wiki/Pangramme

On se tord, on se vrille. 

En guise de mise en bouche, après le sandwich au yak, 

le très narratif          J'ai vu un punk afghan et deux clowns aux zygomatiques incroyables.

et 

le très autoritaire             Bâchez la queue du wagon-taxi avec les pyjamas du fakir.



lundi 7 octobre 2013

Impact

"If you think you are too small to make a difference, 

try sleeping with a mosquito."

The Dalai Lama

Gosh, that guy is good. 

mardi 1 octobre 2013

Anger

La semaine dernière je lisais ma Dailygood newsletter quand une citation de Mark Twain m'a arrêtée.

Mark Twain, c'est l'auteur de Tom Sawyer et surtout Huckleberry Finn, encore plus mieux comme dirait ma fille; si ce n'est déjà fait, jetez-vous y, please, pour un bain de jouvence et de littérature.

Bref la citation de Marko:

“Anger is an acid that can do more harm to the vessel in which it is stored 
than to anything on which it is poured.”

Ca m'a parlé et je me suis dit que j'allais écrire mon prochain post là-dessus. Ensuite je suis passée à autre chose, car évidemment, il y a tellement d'autres choses en ce bas monde que ce blog. 

Mais hier soir, je me suis mise en colère vraiment puissamment et vraiment injustement contre mes kids, et cette citation est revenue comme un boomerang et donc me voilà.
Tout a un sens, je vous dis. Ce post was meant to be

Or doncques, la colère et l'acide... 
L'une des pires choses au monde, non? 
Et bah pas de chance, je sais faire, et pas trop mal en plus. 

Je me souviens d'une phrase du prêtre avec qui on a fait notre préparation au mariage:
"Quand on est en colère, on souhaite que l'autre n'existe plus". 
C'est profondément vrai. 
Selon le degré auquel on est atteint, on hurle sur l'objet de son courroux ou bien on le castagne.

So scary.

Je précise que je hurle, moi. Parfois je tire un bras mais pas plus, hein.  

Bien sûr, il est de justes colères, des indignations fortes, ciblées et limitées dans le temps. Et oui, la virulence des sentiments ressentis dans ces moments-là peut conduire le corps à d'étranges pantomimes. Jésus lui-même s'est foutu en rogne, et a viré manu militari les marchands du Temple qui déshonoraient son Père. J'ai beau ne pas tout comprendre à la messe et me trainer pour y aller, si ce passage pouvait y être lu une fois par mois, je suis sûre que je serais plus assidue. Une fois par mois quoi. D'une manière générale j'aime bien les passages de l'Evangile où l'on voit Jésus exprimer ses émotions: pleurer, perdre espoir etc... Rit-il? That is a question. Mais je m'égare.

Back to Mark. Mark Twain ne parle pas des colères justes, aux motifs presque généreux.

Il parle de celles dont le point de départ est notre ego mis à mal, nos plans déjoués, notre place remise en cause. Celles-ci rongent et corrodent, qu'on les garde en soi ou qu'on les laisse s'exprimer, parce que, respectivement, "j'aurais dû faire quelque chose là, je suis nulle!" ou bien "pourquoi j'ai crié comme ça, encore une fois, je suis nulle??!"

Comme l'éveil est encore loin, on croit que (tout) le monde s'est ligué contre nous pour s'arcbouter avec autant de force contre nos projets. 

Alors que le monde, en fait, s'en fiche et se déploie, c'est tout. 





Contre la colère, avant: get back to the breath, mettre un souffle entre soi et soi, sentir ses pieds sur le sol. It is happening.

Contre la colère, après: Pardon les cocos. Pardon moi. It happened

Dodo.