jeudi 26 septembre 2013

Hi there!

International Society for Krishna Consciousness
Stuart street, Berkeley, CA

Dommage, la photo ne passe pas bien, il faut vraiment que j'upgrade mon Iphone...

"International Society for Krishna Consciousness"

Vite, Wikipedia! :
C'est le nom officiel du groupement (ne prenons pas de risque) Hare Krishna...

Je me suis garée devant ce matin...

Ah!! Berkeley, ses plantes, sa tolérance, son architecture...


Alors, ne pas mourir idiote, check. L'un de mes objectifs dans la vie!

dimanche 22 septembre 2013

Luminosity


L'une de mes voisines est espagnole;
elle s'appelle Luz.

J'aime bien la croiser: "Hi Luz!"


How cool is that? Pretty cool i think. 

jeudi 19 septembre 2013

Kids are teachers

En direct de mon ashram perso


-"(7ans) Maman, quand est-ce qu'on aura du pain perdu? 
-(4ans) Ben quand on l'aura retrouvé!"

Proustien. Carambaresque. Superbe. Optimiste. Résilient.


***

Et aussi



-"Reste tranquille là, n'en rajoute pas, tu ne vois pas que ta soeur fait un melt down ??
-(4ans)... Maman, c'est quoi un melt down
-Bah elle crise là, tu vois pas? 

Un melt down, c'est une crise, un tantrum, vous voyez? C'est votre chérichou qui décide de serpiller le sol chez Carrefour ou Safeway, juste devant les caisses, entre les bonbons à droite et les chewing gums à gauche. Ou bien c'est quand la petite dernière décide de ne pas traverser le dernier passage clouté, celui juste avant le but ultime, l'école, comme ça, sans raison, rien ne va plus, on crie. Ne parlons pas du melt down alimentaire, celui provoqué par l'annonce du menu ("y'a de la soupe les enfants!"), n'en parlons pas, s'il vous plaît.

Les anglophones, enfin en tous cas ici aux USA, où l'on scrute de très près toutes ces petites manifestations d'un éventuel mal-être de nos petits cocos préférés, disposent d'un language imagé et inventif pour décrire ces écroulements sonores et trébuchants. 
Le melt down de la bougie, j'adore, rien à faire, une bougie qui s'écroule, on n'y peut pas grand chose, on peut se plaindre au fabricant mais c'est risqué, surtout si c'est nous les fabriquants. 
J'ai aussi entendu récemment "and my kid went boneless", alors là je rigole franchement, c'est tellement bien vu, c'est comme si en effet on retirait d'un coup tous les os du corps de nos bambins et qu'on n'avait plus qu'une poupée de chiffons hurlante, ou bien un invertébré doué du seul cri pour le différencier du ver de terre de base. 
Il y a aussi tantrum, dont je cherche encore le lien avec la philosophie tantrique, ce sera peut être pour un autre post.

En cas de melt down ou de bonelessness, le parent, avouons-le, se trouve relativement démuni. Il oscille entre désespérance, honte, colère, envie de pleurer (mais si messieurs, vous aussi allez) et envie de traverser le passage clouté avec le reste de l'équipe, laissant l'invertébré choir et gésir où bon lui semble, faisant ainsi la nique à tous ces autres parents effarés et prêts à composer nerveusement 911 sur leur téléphone pour en référer aux services sociaux. 

Seulement voilà, moi, j'ai 4 gourous* perpétuellement à mes côtés et ce jour-là, gourou numéro 2 m'a complètement flabbergastée, encore une fois.

-Ah ok. Mais maman, c'est quoi un melt up alors?"



Oh yes, adoptons le melt up, la recomposition magique et ascendante de la bougie mise à mal, la réintroduction du squelette dans le gisant, le retour du soleil après la pluie, le bisou de paix, la tabula rasa de tous les matins, de tous les instants. 

Mais oui mais c'est bien sûr... après tous les melt downs, il y a un melt up.




*gourou, guru en anglais, est un terme sanscrit qui signifie maître, enseignant. Rien de plus.

mercredi 18 septembre 2013

Overwhelmed

Qui l'eut cru? 

540 lunch boxes sous presse cette année...

Smiiile... 



-" Oh my God, ululent souvent mes voisines et amies américaines, how do you manage?

- I don't manage, i just don't, réponds-je."


***

C'est vrai, réponds-je c'est assez osé. Mais je crois que c'est français, non? Qui plus est cela me permet de filer la métaphore domestique et de rester encore un peu dans ma cuisine... 
Lucky me;))

jeudi 12 septembre 2013

Self care, for others

Ce matin, premier cours de yoga depuis que j'ai remis le pied dans la baie. 
Après trois mois de pause, je l'ai bien senti passer celui-là... 

Comme souvent, je rapporte chez moi une jolie perle à contempler:

"Skillfulness in this life is a bit of self-care every day and then extending to others."

D'abord, j'aime l'idée que (bien) vivre demande des skills (des savoirs-faire, des tours de main), comme cuisiner, et qu'on peut consacrer du temps à les aquérir ou à les perfectionner, si on en a envie. 

Moi par exemple je sais vraiment bien faire les nouilles, et je sais que le gratin dauphinois grande taille serait à ma portée, si j'en avais envie... Passons. 


J'aime aussi l'autre chose qui ressort de cette phrase: s'occuper de soi, un peu, tous les jours, quel que soit ce qu'on met derrière ça, est un point de départ essentiel pour dépasser les limites de ce fameux soi, un peu, tous les jours.
C'est le plus altruiste des nombrilismes et je crois à son efficacité. Et même à sa beauté. 

Ceci m'amène à vous conter une conversation très récente avec une bonne amie, que je savais embarquée dans le Kindness challenge lancé par Kindspring.org: 21 days, 21 acts of kindness, anonymes ou pas. Je l'interrogeais goulûment (ou lâchement? ):
"-Tu le fais? Raconte-moi tes idées, qu'est ce que tu vas faire comme acts of kindness? pour qui? 
-Ben... je sais pas si tu peux comprendre; en fait j'ai décidé que c'était à moi que j'offrirai mes petits actes de gentillesse. Je n'y pense jamais, et j'en ai besoin."

Ohlalalalalala, si si, je comprends trrrrrop bien:))

****


So, avec ou sans challenge, how can you care for your Self today? 

Want to do the challenge? 21 days, 21 acts of kindness. Ca a commencé le 11 septembre, join
or here (in less than one minute):




PS 1: Thank you Shakti!

PS 2: et maintenant la question qui tue, et la réponse qui enterre: 
Est-ce que tu fais le Kindness challenge, Agathe? 
Non. J'ai trop de choses dans mon assiette, comme on dit ici. C'est nul comme excuse, hein?... Ouiiiii mais je pense à un autre challenge de 21 jours, et celui-là si j'ose le prendre, alors là vous en entendrez parler passke ce sera trop dur!!




lundi 9 septembre 2013

Back to basics

Pour mieux vivre cette rentrée, j'ai été me promener dans les allées de ma pharmacie locale, à la recherche de Fleurs de Bach, boules Quiès surpuissantes, calmants bio, coussin de méditation ou tout autre déconstipant mental qui pourrait m'aider à surmonter les vagues de ce mini tsunami annuel. 

Et regardez qui j'ai trouvé, le pharmarcien en chef, que dis-je, naturopathe. 

Lui au moins ne se prend pas la tête, il se la surtatoue. 

Free spirit, high spirit, reviens-moi!!!