mercredi 19 décembre 2012

The wall

Ahlala... c'est dur en ce moment d'écrire sur mon blog chéri... trop de mouvement, trop d'interruptions, trop de vitesse et pas assez de pauses... Je n'ose écrire trop d'enfants, je vais avoir les services sociaux après moi... 

Ce qu'il ya  de bien maintenant, cela dit, c'est que quand je me sens moins bien je mets clairement cela au compte d'un certain décentrement
Je connais les méthodes qui me permettraient de retrouver mon milieu...: reprendre du temps pour mes carnets, respirer plus souvent (mais qu'est-ce qu'elle veut dire??), yogatiser plus (mais j'ai un belly qui pousse, cela complique un peu), compter mes blessings à haute voix, s'inspirer de (par)tout, oublier mes to do's... 
De là à les appliquer illico, évidemment il y a  un certain gap. On est humain.

Donc, là, il ya un peu plus Moi d'un côté, Le Monde de l'autre... mmmhhh, mauvais ça. 
Les bouddhistes voient dans le sentiment de séparation la cause principale de la souffrance. 

Encore une fois, je me dis que mes enfants peuvent m'apprendre beaucoup sur cette manière de vivre comme une partie d'un tout, cette capacité à voir la big picture spontanément, à pratiquer la compassion sans même s'en rendre compte, à élargir à ce point le royaume de l'ego qu'il finit par englober tout le reste et donc par ne plus rien signifier par lui -même.

Mes enfants chéris qui sauvent les vers de terre dans le caniveau après les averses, avec les Tupperware et les cuillers du dîner familial. Qui accueillent avec des cris de joie la souris attrapée récemment dans l'un des pièges de la maison: "Youpi!! on a un pet, on a un pet!". Qui disent bonjour et au revoir à tous les chiens rencontrés sur le chemin de l'école. Et qui, à chaque fois qu'ils me voient stressée, me conseillent "Put your hands on your belly, mom, and take 5 deeeep breaths."



Okayyy.




1 commentaire:

  1. « Dès que nous avons des enfants, nous sommes en contact avec le reste de l’univers d’une manière tout autre. Notre conscience se modifie, elle passe d’une façon de voir à une autre. Bien plus qu’autrefois, nous nous sentons proches de l’espérance et de la souffrance des autres. Notre sphère de compassion tend à s’élargir. L’inquiétude pour nos enfants et pour leur bien-être nous fait porter un regard différent sur la pauvreté, l’environnement, la guerre et l’avenir. » Myla et Jon Kabat-Zinn, extrait de À Chaque Jour ses prodiges
    Joyeux Noël mes biquets et vive les fenfants :)
    xxxxxx

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