jeudi 29 novembre 2012

Level appropriate

Ahhhh!!
Eh ben voilà, quand on me parle comme à un enfant de 5 ans de choses simples,
je comprends tout!


Le texte intégral de ce petit bijou:

God looks like nothing. And nothing looks like God.
But there are many things you cannot see. And still we know they are there.

Like wind on a summer night,
Or the sun drying puddles of rain.
You know they are there, but there is nothing to see.

Like the long hours until suppertime,
Or the short time of a day at the beach.
You know they are there, but there is nothing to see.

Like the hug in your dad's voice,
Or the happiness in a song.
You know they are there, but there is nothing to see.

Like the love your mom adds to your goodnight story
Or your worry when your dog runs away.
You know it's there, but there is nothing to see.

God doesn't look like anything,
Because there is nothing to see.
But everyone and everything give us clues that God is here.
Clues that point to the One we cannot see.

mardi 27 novembre 2012

Yummy food!

Vous vous souvenez des Curly, ces chips délicieuses en forme de virgule, je crois que c'étaient des cacahuètes soufflées, non?... J'en chipais à l'apéro à chaque fois que mes parents recevaient...

Eh bien j'ai trouvé l'équivalent ici, chouette!

Bon mais de là à m'en enfiler 77 à la suite, quand même...



jeudi 15 novembre 2012

Gold nugget


Life is what's happening while you make other plans.


Yeahhh!! Je ne sais pas qui est l'auteur mais je m'en contrefiche!!

lundi 12 novembre 2012

The international insight

C'est au rayon Pains de mon grocery store habituel, le furieusement tendance Berkeley Bowl, que je l'ai eu, l'international insight, le rapetissement fulgurant du planisphère, la confiscation instantanée de 15 années pourtant si pleines. Devant le Pumpernickel, un pain de seigle très noir dont raffolent les Allemands et qu'ils mangent le soir (Abendbrot) avec des oignons crus, des tomates, de la charcuterie, des Gurken... Mmmhh... 

Mon insight chéri: si je garde en moi autant de cette période actuelle californienne que j'ai sédimenté de richesses lors de mon année (est-)berlinoise (1998-1999), alors je peux être tranquille, cesser de me demander trop souvent ce qu'il restera de tout cela dans 10 ou 15 ans, je peux arrêter de garder trace, je peux stopper ce bloooog!!!! 

Trop sympa ce concert de larmes et de cris. Ca me touche.
Non, pas de panique, je vais continuer, en fait. Je voudrais dépasser les 30 lecteurs, c'est mon challenge.

Mais qu'est-ce qui m'arrive donc quand je suis transplantée à l'étranger, qu'est-ce qui finit toujours par se passer, que je parte de mon plein gré, comme pour l'Allemagne, ou de mon plein mariage, comme pour la Californie?
  
Je ne sais pas, ça a à voir avec des antennes surpuissantes qui me poussent sur le crâne pour sentir le nouveau, des lunettes de petit reporter pour observer les différences avec délices, des préjugés qui fondent comme de la Ben and Jerry's trop tôt sortie du congélo, une difficulté surmontée lentement mais sûrement débouchant sur des joies inconnues jusqu'alors, comme la première bouchée de Pumpernickel quand on n'est pas prévenu, la conscience d'apprendre intensément quelque chose, tout le temps, ahlala c'est bon ça, la fierté de sédimenter de toutes les couleurs, l'audace... 

Il a toujours été clair pour moi qu'il y a eu un avant et un après Berlin dans ma petite Weltauffassung perso.

Je crois que ce sera pareil pour Oakland, CA.




PS 1: Savez-vous pourquoi le Pumpernickel s'appelle le Pumpernickel? non? dommage, c'est rigolo: la légende veut que cela soit le très fin Napoléon qui, étrillant les terres allemandes (ou autrichiennes?), et de passage dans une auberge bien obligée de servir le vainqueur, vit ce pain trop noir sur sa table et le repoussa violemment d'un geste que l'on qualifierait aujourd'hui de snobinard, vous voyez un peu, en s'écriant : "quoi? ce truc, mais c'est bon pour Nickel!", Nickel (ou Nicole?) étant le nom de la monture de l'illustre petit. Il n'avait rien compris. Ou alors c'est moi puisque je viens de vérifier l'étymologie du mot et que Wikipedia (pour ce que cela vaut par rapport à ma prof d'allemand en 6ème) me contredit violemment et dénonce en cette version un roman de gare, ou de guerre.

PS 2: Je sais que je dois apprendre à raccourcir mes phrases. Je le note.

  

jeudi 8 novembre 2012

Just palp it

Let's the f.... be f...ing aware of this, ladies:


Non, ce n'est pas que pour les autres, c'est aussi pour des autres qui sont si proches que ce ne sont pas vraiment les autres, en fait.

Non, on ne remet pas à la Saint Glinglin sa mammo parce qu'on est trop busy.

Non, on ne met pas 6 mois à prendre un rv chez le gynéco, même si personne n'aime aller voir le gynéco.

Non, on ne se dit pas qu'on ne sait pas le faire et que donc on ne le fait pas.


Love


lundi 5 novembre 2012

Will I?

Une étude menée par des chercheurs psychologues de l'Université de l'Illinois a récemment mis en compétition deux groupes de volontaires chargés d'élucider le plus grand nombre d'anagrammes possible en un temps limité. 
Le premier groupe a été soumis à une minute de préparation mentale consistant à se poser la question "Will I?" sous entendu be able to solve some anagrams, how many etc... 
L'autre groupe a été soumis à une tout aussi brève préparation mentale consistant à focuser sur l'énoncé "I will", soit je vais le faire, je vais y arriver, je vais réussir à élucider plein d'anagrammes, je suis une bête d'anagrammes et je l'ai toujours su etc... etc...

Eh bien je vous le donne en mille, le premier groupe a écrasé littéralement le deuxième groupe. 

De quoi parle-t-on ici?
De cet incessant monologue intérieur, le self talk, que nous avons tous parce nous sommes des êtres doués de langage. De la petite rumeur, du commentaire constant qui accompagne chacune de nos actions, et sur lequel nous avons plus ou moins de pouvoir, selon que l'on est un moine bouddhiste ou un ermite du désert, ou bien juste un bipède urbain légèrement busy.

L'étude, poursuivie et enrichie par la suite, montre donc que l'interrogative self talk peut se montrer plus efficace sur la motivation et la performance finale que l'assertive self talk. Le fait de s'interroger permettrait de convoquer la motivation intrinsèque (versus la motivation extrinsèque): celle qui vous rend le juge ultime, et le bénéficiaire ultime de vos actions.

Le fait de laisser les paris ouverts permet peut-être aussi d'apprécier mieux les petites avancées sur la route, de ne ne pas être guidé uniquement par le résultat désiré, final, parfait, d'éviter les déceptions trop importantes lors des plateaux ou des retours en arrière.

Le but est dans le chemin, n'est-ce pas (environ 15 auteurs s'attribuent cette perle de sagesse, ne comptez pas sur moi pour trancher).





Allez, pour la route, quels sont les anagrammes du mot ESPOIR? il y en a 4, dont deux dont j'ignore complètement la signification!!;)

PS: Ce petit billet peut apparaître anti méthode Coué, mais pas du tout, j'aime beaucoup monsieur Coué aussi et je vais d'ailleurs bientôt lui consacrer un post. Ce faisant, je ne serai pas contradictoire ou illogique avec moi-même, j'exposerai seulement la complexité du monde et des flux parcourant ma boite crânienne. Et toc.